Guide de Palerme

Palais baroques, églises arabo-normandes, marchés colorés, traffic dense, mafia invisible... On débarque à Palerme nourri de clichés et l'on en revient plein d'images.
La sulfureuse capitale sicilienne reste une ville protéiforme, impossible à saisir d'un trait. Italienne, arabe, normande, espagnole ou simplement sicilienne? Son visage et son identité ont été modelés par l'incroyable succession d'envahisseurs qui, depuis plus de 2 000 ans, ne semblent avoir voulu la conquérir que pour faire mieux et plus beau que leurs prédécesseurs, jusqu'à ce terrible XX siècle. La population leur doit sans doute ce mélange de fierté et de fatalisme oriental.
À Palerme, le pire côtoie souvent le sublime, les ordures qui s'accumulent dans l'indifférence, les palais d'or aux façades décrépies, les élégantes égarées dans des ruelles sordides, les boutiques chics du viale della Libertà, les venelles endormies où le piéton sursaute au passage d'un scooter lancé à vive allure, la circulation infernale soudain évaporée à l'heure de la sieste ...
Si la réputation de repaire de criminels lui colle à la peau, Palerme est aussi la ville chérie entre toutes des aristocrates, des écrivains et des cinéastes. Ici la discrétion et le secret font partie intégrante de la culture, et pas seulement pour ce qui touche à la mafia. Mais cette même population a élevé au rang de rite la parade du soir, la fameuse passeggiata, et n'aime rien tant que de s'attabler en terrasse pour contempler ses contemporains.
En définitive, s'il s'agit d'"oublier Palerme", selon le mot d'Edmonde Charles-Roux, c'est avant de s'y rendre, pour mieux la découvrir, l'esprit libre de préjugés.

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